L’inauguration de la zone franche a eu lieu il y a dix jours. Celle-ci n’est pas entièrement construite, mais doit devenir la plus grande zone de ce type à l’échelle du continent. Les travaux prendront en tout dix ans. La première phase de construction regroupe 3 bâtiments construits près des grands ports du pays. La zone franche comportera quatre départements pour l’export, la logistique, le commerce et les entreprises.
Djibouti occupe une position géographique stratégique. Le pays se trouve en effet sur l’une des voies maritimes les plus empruntées au niveau international. C’est le quatrième passage le plus utilisé pour le transport d’énergie. Le pays a lancé le programme « Vision 2035 » et espère agrandir encore la plateforme logistique dont dispose le pays. D’autres projets de voies ferrées, d’autoroutes et d’aéroports sont également en réflexion.
La création de la zone franche permettra des progrès économiques importants pour le pays mais aussi pour l’Afrique de l’Est dans son ensemble. En effet, les étapes nécessaires à l’exportation de produits sont réparties dans la région et recouvrent différents secteurs principaux, que sont l’industrie textile ou les pièces automobiles et l’alimentaire. Cette construction de taille entraînera la création de 300 000 à 400 000 postes, et contribuera ainsi à augmenter le taux d’emploi du pays.
La zone franche se situe près de la route ferroviaire reliant Djibouti à Addis Abeba, la capitale de l’Ethiopie. Ainsi, la coopération entre les différents pays de la région se verra renforcée. Cette zone représente un levier d’intégration considérable pour l’Afrique de l’Est.