En conséquence du développement important de Djibouti dernièrement, on constate que de plus en plus de Djiboutiens achètent des véhicules, ce qui engendre une demande considérable dans les auto écoles de la capitale pour l'obtention du permis.
Pour ce faire, la première étape est une visite médicale spéciale. Il s’agit d’une formalité obligatoire pour quiconque souhaitant passer le permis de conduire.
Une épreuve théorique qui précède ensuite l'épreuve pratique. Située dans le centre-ville, L'autoécole 'Gabobeh' située ne désemplit pas. De nombreux moniteurs sont mobilisés sans cesse, pour dispenser des leçons théoriques avec le code de conduite ou faire passer les épreuves de pratique. Le nombre de demandes d'inscription augmente encore significativement.
Pour répondre à ce flux important, les auto-écoles acquièrent de nouveaux véhicules et font également appel à des moniteurs contractuels.
Les autoécoles travaillent en collaboration avec le ministère de l'éducation dans le cadre d'un programme de formation professionnelle. C’est ainsi que chaque année, plus d'une centaine de jeunes sont formés pour la conduite des engins lourds. " Cet engouement pour le permis de conduite s'explique par l'augmentation du pouvoir d'achat des Djiboutiens, un octroi de crédit plus aisé pour l'achat de voitures neuves, et aussi par le grand nombre d’automobiles d'occasion présentes sur le marché".
La hausse du nombre de permis de conduire délivrés s’explique également par les inscriptions de nombreux étrangers résidant, ou seulement de passage dans le pays, qui préfèrent y passer les épreuves de conduite, le permis Djiboutien étant international.